C'est la deuxième fois que je lis le Maître et Marquerite. Je regrette cette deuxième lecture car le lievre a perdu son lustre. Le chat parlant et le magicien Voland ne me surprennent pas autant qu'à la première lecture. Enfin, tous les scènes où le diable punit des bureaucrats pour avoir accepté des pots-de-vin ne me font pas une impression forte. Est-ce que c'est raisonnable de s'attendre à ce que les fonctionnaires ne se laissent pas tenter par l'argent? Alors, si le diable voudrait tenter ses victimes à commettre des actres vraiment execrables, je pense qu'il lui faut changer des idées. La corruption financière est un comportement honorable à notre époque contemporaine. L'argent, c'est comme la nourriture. S'il on a occasion à emporter un tas de fric, c'est bien entendu qu'on le ferait. Cela s'applique à tous.